(10) De là on se porte à la
salle du sénat, on y observe la solitude qui
règne autour des décemvirs. (6) L'appât de la loi fut encore
mis en avant cette année pour séduire les esprits
du peuple. On produisit un
témoin qui comptait vingt-sept campagnes et huit
récompenses extraordinaires. ", "(6) Cet Aulus Verginius, ajouta-t-il, pour n'avoir pas
été au Capitole, est-il moins digne du supplice
qu'Herdonius ? Ainsi il était impossible d'abandonner cette
lutte, impossible de lui donner une fin. Elle fut plus
nombreuse encore qu'ils ne l'avaient
espéré : le peuple en conclut que les
patriciens trahissaient la cause de la liberté, puisque
le sénat reconnaissait le droit de convocation à
des hommes dont la charge était expirée, et que
la violence seule élevait au-dessus des simples
citoyens. À peine ce bruit s'est-il répandu dans
l'assemblée, que, semblables à une armée
qui a perdu son général, tous se dispersent de
côté et d'autre. Quelques
historiens prétendent que, sur l'ordre des tribuns, les
édiles se chargèrent de ce soin. (7) Alors un nouveau combat
s'engage entre les chefs. Que ceux-la bâtissent sur la
Vélia, à qui votre liberté peut être
plus sûrement confiée qu'à Publius
Valérius." Telle fut la bataille
du lac Régille. Eh
quoi ! Aujourd'hui, il vous suffit de
revendiquer votre liberté. RÉPUBLIQUE ROMAINE. (7) Ainsi, voyant que
la plus grande partie des patriciens désapprouvait la
conduite des décemvirs, et, dans l'espoir que le
sénat mettrait un terme à leur puissance, la
multitude s'apaise. (5) La
foule leur ouvre un chemin, persuadée que l'intervention
d'lcilius est le moyen le plus puissant pour résister
à Appius, lorsque le licteur déclare "Que
l'arrêt est prononcé," et veut écarter
Icilius, en dépit de ses cris. Une
armée nombreuse, qui vint fièrement s'opposer aux
consuls, sur la frontière, fut mise en déroute,
et le fort de la guerre se concentra sur Pométia. Partout la
sédition rencontre des soutiens; les rues sont remplies
de troupes nombreuses qui se rendent, en poussant des cris, au
forum. III, chap. (9) Cependant,
on ne pouvait rien gagner sur lui; mais lorsque Spurius
Lucrétius, usant de l'autorité que lui donnaient
son âge, sa dignité personnelle et son titre de
beau-père et recourant à tous les moyens de
persuasion, l'eut prié, lui eut conseillé tour
à tour de céder au voeu unanime de ses
concitoyens, (10) le consul, craignant que lorsqu'il serait
redevenu simple particulier on exigeât de lui le
même sacrifice, et qu'on y ajoutât la confiscation
de ses biens, et d'autres mesures ignominieuses, abdiqua enfin
le consulat; puis, ayant fait transporter sa fortune à
Lavinium, il sortit de Rome. Ils les priaient de "mettre un terme à leurs
dissensions : si les lois plébéiennes leur
déplaisaient si fort, ils n'avaient qu'à
autoriser la création, en commun, de commissaires
choisis parmi le peuple et parmi les patriciens, pour
rédiger des règlements dans
l'intérêt des deux ordres, et assurer à
tous une égale liberté." (6) La cohorte du dictateur donne alors pour la
première fois, et ce corps, dont les forces et le
courage sont intacts, taille en pièces les exilés
épuisés de fatigue. La piété face à l’impiété 1. Ensuite, reprenant courage, et ramenés par les reproches
de leurs chefs, qui leur demandent de toutes parts s'ils
veulent fuir devant des vaincus, ils rétablissent le
combat. (8)
L'ennemi s'effraie alors; il ne compte plus que sur la force de
sa position. C'était, sans contredit, le premier de leur
nation. Renvoyé du forum, Céson, la nuit suivante,
s'exila chez les Étrusques. (13) Les Sabins, cependant,
exaltés par leurs succès de l'année
précédente, ne cessaient de les défier, et
leur demandaient "à quel résultat pouvaient
prétendre de petits corps qui, semblables à des
brigands, se montraient et disparaissaient tout à
tour ? Les rangs se débandent sous les coups
redoublés d'un ennemi qui les accable du haut de sa
position. (10) Lorsqu'on les eut tous amenés en sa
présence, elle choisit, dit-on, les plus jeunes,
croyant, par respect pour la pudeur, (et elle obtint, à
cet égard, l'entier consentement des otages
eux-mêmes) devoir soustraire avant tout aux ennemis
celles que leur âge exposait le plus aux outrages. (7) Il y serait parvenu, tant les accusations des tribuns
animaient contre les grands la multitude déjà
trop exaltée; mais la crainte de l'étranger, ce
lien le plus puissant de la concorde, réunissait tous
les esprits, malgré leur défiance et leur haine
mutuelles. (9) Ils pressent aussitôt leurs chevaux
et les lancent sur l'ennemi déjà
ébranlé par l'infanterie. qu'il se retire
encore une fois, qu'il entraîne le peuple; le chemin du
mont Sacré ou des autres collines lui est ouvert; qu'ils
viennent enlever le blé de nos campagnes, comme ils
l'ont fait il y a trois ans; (11) qu'ils jouissent des
ressources qu'ils doivent à leurs fureurs. (16) Tous, en
ce jour, plébéiens et patriciens, firent des
prodiges de valeur. (10) Il citait
à l'appui le texte de la loi : "Si je propose la
nomination de dix tribuns du peuple, et si vous ne
complétez le même jour le nombre de dix, ceux que
les tribuns nommés se choisiront pour collègues
seront aussi légitimement élus que les autres,
élus le premier jour." (6) On se porte à marche forcée sur
Aricie, et non loin de là, on en vient aux mains avec
les Aurunces : une seule action termina la
guerre. Nous nous faisons fort
que de ce côté la majesté du nom romain
n'aura rien à souffrir. Brutus voit qu'il vient à lui; et, comme,
à cette époque, il était honorable pour
les généraux de porter les premiers coups, il se
présente au combat avec ardeur. Enfin les deux consuls, odieux au peuple,
sortirent de charge, Servilius détesté des deux
partis, Appius chéri des patriciens. L'aile gauche est presque écrasée; et
ils allaient fuir, si le consul, leur reprochant une conduite
tout à la fois imprudente et lâche, n'eût
chassé la crainte en réveillant l'honneur. Après avoir, à plusieurs reprises, tenté
inutilement de s'échapper par les points où
l'espoir leur montrait une issue, un peloton de jeunes
guerriers se jette sur le consul lui-même, qu'ils
reconnaissent à son armure. ", "(9) Est-ce là, tribuns, porter secours au peuple,
que de le livrer sans défense au massacre ? "Ce n'est point cette famille Claudia, dont le caractère
est de tyranniser le peuple, qu'on doit écouter, mais
les amis de Virginie et les prières des trois tribuns
qui, nommés pour prêter leur appui au peuple,
demandent à ce même peuple son appui." (10) Là, on effaça
presque jusqu'au nom de Volsque : treize mille quatre cent
soixante-dix hommes tués dans la bataille et dans la
déroute, dix-sept cent cinquante prisonniers, vingt-sept
enseignes militaires enlevées, voilà ce que je
trouve dans quelques annales. Chargez-le de
toute la vitesse de vos chevaux, et chassez-le du champ de
bataille. (11) "Il ne s'agit plus
d'une querelle entre patriciens et plébéiens;
c'est, à la fois, le sénat et le peuple, la
citadelle de Rome, les temples de ses dieux, les pénates
publics, ceux de chaque citoyen, qu'on livre à
l'ennemi." Ils ne rencontrent aucune
résistance; les auteurs de la guerre triomphent;
l'ennemi étend ses ravages jusque sous les murs de Rome,
du côté de la porte Esquiline et montre aux
habitants de la ville, comme une insulte, la désolation
de leurs campagnes. (12) Un petit nombre de sénateurs, présents
par hasard, se réunissent autour des consuls; la crainte
empêche les autres de se rendre à la curie et
même au forum. L'appât de ces récompenses
corrompit la jeune noblesse, qui, loin de s'opposer à
l'usurpation, préférait ouvertement à la
liberté de tous la licence dont elle
jouissait. Rome n'est
plus pour les Romains une commune patrie : tout ce qu'ils
ont montré jusque-là de ressentiment et de haine
contre les étrangers, ils le tournent contre
eux-mêmes. Sicinius fut
chargé de combattre les Volsques; Aquilius, les
Herniques, qui avaient pris aussi les armes. J.-C.) - 3. (7) Les consuls, pour ôter tout prétexte
à ces plaintes, transférèrent
l'assemblée dans les prés Flaminiens, où
l'on voit aujourd'hui le temple, et où se trouvait
déjà alors le domaine d'Apollon. Appelait-on d'un décemvir
à son collègue ? (5) Cette faveur obtenue, il tire à l'écart sa
fille et la nourrice près du temple de Cloacine, vers
l'endroit qu'on nomme aujourd'hui les Boutiques Neuves, et
là, saisissant le couteau d'un boucher : "Mon
enfant, s'écrie-t-il, c'est le seul moyen qui me reste
de te conserver libre." (13) Mais que parlé-je de la
loi ? (10) Le troisième jour, le
courroux, chez les Romains, chez l'ennemi le souvenir de ses
nombreuses révoltes, le remords et le désespoir
ne permirent point de retarder un moment de plus le
combat. (5) Là, Publius Valérius,
tandis que son collègue veillait à la garde des
portes, formait déjà ses bataillons. Le lendemain au point du
jour, l'armée romaine devance l'ennemi de quelques
instants sur le champ de bataille. Minucius,
parti contre les Sabins, ne rencontra pas l'ennemi. Je me
bornerai à rapporter simplement le fait, et à
dire qu'Appius adjugea la jeune fille en qualité
d'esclave. Cependant on envoya de Rome contre les Volsques le consul Gaius
Nautius. (4) Pendant quelques mois on fit la guerre à
Tusculum. (9) Appius siège encore quelques instants, pour ne
pas paraître occupé de cette seule affaire; mais
comme l'intérêt de celle-là absorbait
toutes les autres, personne ne se présentant, il se
retira chez lui pour écrire au camp à ses
collègues, "de n'accorder aucun congé à
Verginius, et de s'assurer de sa personne." Le grand pontife doit s'y
rendre pour tenir les comices.". Laetorius
ordonne qu'on en arrête quelques-uns; le consul Appius
s'y oppose, et prétend que le tribun n'a de droit que
sur les plébéiens, (11) qu'il est le magistrat,
non du peuple, mais de la plèbe; que lui-même,
consul, ne pouvait, en vertu de son autorité, faire
retirer un citoyen; que cela était contraire aux usages
antiques, puisque la formule est ainsi conçue :
"Retirez-vous, citoyens, s'il vous plaît." (13) "Vois, lui répliqua Mucius,
vois combien le corps est peu de chose pour ceux qui n'ont en
vue que la gloire." À leur tête
était Marcius Coriolan, ennemi déclaré de
la puissance tribunitienne : (9) "S'ils veulent les grains
à l'ancien prix, dit-il, qu'ils rendent au sénat
ses anciens droits; pourquoi vois-je ici des magistrats
plébéiens, un Sicinius tout puissant ? (6) Pourquoi donc accueillir ainsi les alliés et les
Latins ? (15) Alors Mucius, comme pour
reconnaître tant de
générosité : "Puisque tu sais,
dit-il, honorer le courage, tu obtiendras de moi, par tes
bienfaits, ce que tu n'as pu obtenir par tes menaces. DES GUERRES CIVILES . (8) On ne pouvait différer plus longtemps la guerre. Dans quelques cas, elle a été légèrement modifiée. (4) Les Romains reconnaissent le cri de leurs concitoyens,
se félicitent de l'arrivée du secours, et de
leurs postes et par leurs vedettes harcèlent l'ennemi. (7) Tarquin, voyant tout espoir de
retour perdu pour lui, s'exila à Tusculum, auprès
de son gendre Mamilius Octavius. Tite-Live Titi Livii Patavini Historiarum libri Amsterdami : Apud Ioannem Ianssonium, 1635 SJZ.6.173G.23 Le xviie siècle voit l’explosion non seulement du nombre d’ouvrages imprimés, mais aussi de livres adoptant de plus petits formats. (9) Le jour enfin dévoila
quelle était cette guerre, quel en était le chef. Cette attente, à l'approche des comices, fit
désirer qu'on créât de nouveau des
décemvirs. (5) C'étaient dix rois pour l'appareil; et
la terreur se propageait à la fois parmi les moindres
citoyens et les patriciens les plus illustres, par
l'idée qu'on cherchait ainsi à provoquer,
à commencer le massacre. Occupez-vous des autres guerres, et
opposez les Fabius aux Véiens. Le consul Quinctius, par son retour à Rome, rendit
aux affaires leur marche quatre jours suspendue. Voléron en appelle aux
tribuns : (5) et aucun d'eux ne venant à son
secours, les consuls ordonnent qu'on le dépouille de ses
vêtements, et qu'on prépare les verges :
"J'en appelle au peuple, s'écrie Voléron, puisque
les tribuns aiment mieux voir un citoyen romain frappé
de verges sous leurs yeux, que de s'exposer à être
égorgés par vous dans leur lit." (6) Le vif ressentiment de cet échec fut pour eux la
cause et le prélude d'un échec plus terrible
encore. Puis
venait la foule du peuple, qui, dans son vif
intérêt et son admiration pour eux, était
comme frappé de stupeur : (6) "Qu'ils partent
pleins de courage, qu'ils parlent sous d'heureux auspices, et
que le succès soit digne de leur entreprise; qu'ils
comptent à leur retour sur les consulats, les triomphes,
toutes les récompenses et tous les honneurs." (14)
Ensuite, sur la proposition de Marcus Duillius, tribun du
peuple, le peuple décida, "que laisser le peuple sans
tribuns, et créer des magistrats sans appel, serait un
crime puni des verges et de la hache." De toutes les parties du camp
on accourt auprès des consuls. Ces qualités, qu'il devait aux dieux, il les avait
rehaussées lui-même par une foule d'actions
d'éclat, et par ses succès à la tribune;
nul n'était plus éloquent, nul plus
intrépide dans Rome. En peu de jours la ville est prise et
saccagée; ce fut une ressource pour le soldat
nécessiteux. (7) Cette même année on conduisit à
Signia une nouvelle colonie, qui compléta celle que le
roi Tarquin y avait établie. (3) D'abord Marcius n'écouta qu'avec mépris
les menaces des tribuns : "Leur autorité,
disait-il, se bornait à protéger, et ne
s'étendait pas à punir; ils étaient
tribuns du peuple, et non pas du sénat." "Ils ne demandaient que la
grâce d'un seul citoyen, d'un seul sénateur. (8) Les tribuns intervinrent en faveur des plus
faibles. il entrave la liberté : par son
arrogance il efface tous les Tarquins. (4)
Cent vingt licteurs remplissaient le forum; ils portaient des
haches attachées aux faisceaux, et le motif sur lequel
s'appuyaient les décemvirs, pour ne point supprimer la
hache, c'est qu'ils étaient revêtus d'un pouvoir
sans appel. (7) D'abord, des cris
s'élèvent autour des Fabius et les
épouvantent, bientôt les traits pleuvent de toutes
parts. (13) L'ardeur fut telle,
que, du même élan qui dispersa l'ennemi, les
Romains s'emparèrent de son camp. (8) On a pu douter
qui de Lucius Mamilius, chef des Tusculans, ou de Publius
Valérius et de Gaius Claudius, consuls romains,
délivrerait la citadelle de Rome. quand l'ennemi était maître de la
citadelle et du Capitole, quand un chef d'exilés et
d'esclaves, souillé de toutes les profanations,
s'était établi dans la demeure de Jupiter,
très bon et très grand, ce fut, avant Rome,
Tusculum qui prit d'abord les armes ! (8) Au point du jour, les Romains sortent de leur camp,
prêts à attaquer les palissades, si l'on refuse le
combat. Chacun ne songe qu'à fuir; (8) toute
l'armée débandée s'échappe à
travers des monceaux d'armes et de cadavres : et tel est
son effroi, que l'ennemi se lassa de poursuivre avant qu'on
cessât de fuir. Il ne soutiendra pas votre impétuosité,
et maintenant même il hésite plutôt qu'il ne
résiste." (10) Et
je ne suis pas le seul que ces sentiments animent. Mais, dès qu'ils se mettent en route,
l'indignation succède à la crainte : "Se
voir chassés des jeux, un jour de fête,
repoussés pour ainsi dire de la société
des hommes et des dieux ! Autres traductions françaises dans la
BCS. (7) Numitorius, ensuite, s'attache à poursuivre
Spurius Oppius, le plus odieux des autres décemvirs; il
se trouvait à Rome à l'époque de
l'arrêt inique de son collègue. Brutus les eut le
premier, et les dut à la déférence de son
collègue; Brutus, qui n'avait pas montré plus
d'ardeur pour conquérir la liberté, qu'il n'en
montra depuis pour la conserver. Des dissensions
s'étant élevées entre les tribuns et la
jeune noblesse, ils les dissipèrent sans offenser le
tribunat et sans porter atteinte à la dignité du
sénat. En même temps il
fait monter à cheval les cors et les trompettes, avec
ordre de sonner devant les retranchements et de tenir l'ennemi
en échec jusqu'au jour. (4) Publius Sulpicins se
fit jour avec sa cavalerie à travers le centre de
l'ennemi. (6) Cette
téméraire entreprise eut un heureux
succès, grâce à la lâcheté des
ennemis, qui, sans attendre qu'on fût à la
portée du trait, effrayés de l'audace des
Romains, abandonnèrent leur camp que fortifiait la
position la plus avantageuse, et se précipitèrent
dans la vallée opposée. (4) La première fois, après l'exil de
Céson, qu'on présenta la loi, disciplinés
d'avance et soutenus par une nombreuse armée de clients,
dès que les tribuns leur en offrirent l'occasion en les
poussant hors de leurs places, ils tombèrent sur eux
avec tant d'ensemble que l'honneur ou l'odieux n'en revint en
particulier à personne; et le peuple, au lieu d'un
Céson, se plaignait d'en avoir trouvé mille. Pour moi,
je ne veux point tromper plus longtemps mes concitoyens, et
garder une magistrature inutile. (9) Cet homme s'était distingué d'abord
comme citoyen et comme soldat; mais le décemvirat et ses
collègues opérèrent sur lui un changement
tel, qu'il aimait mieux copier Appius, que de rester semblable
à lui-même. Voila pourquoi les années 292 à 218 sont manquantes (livres XI à XX. Qu'il ne
restait aux consuls que des menaces et non du pouvoir, depuis
qu'il était permis aux coupables d'en appeler à
leurs complices. (3) Ce que les tribuns avaient fait pour empêcher
l'enrôlement, les patriciens le firent à leur tour
contre la loi présentée tous les jours de
comices. Cette armée nouvelle, accompagnée
de quelques cohortes de vétérans volontaires, ne
s'arrêta qu'à la dixième pierre milliaire. (10) À cette funeste disposition des
esprits, se joignirent des prodiges célestes qui,
presque chaque jour, à la ville et dans la campagne,
annonçaient de nouvelles menaces. (7) Tout se faisait avec lenteur,
avec paresse, avec négligence, avec un dédain qui
tenait de la révolte. Les chances du combat étaient
loin d'être égales; le dévouement des
alliés ne fut pas heureux ce jour-là. Néanmoins, dans ce redoublement, dans ce
déluge de maux, personne ne songeait à
l'animosité des tribuns et du peuple; ce mal peu
dangereux n'en était un qu'en l'absence de tout autre,
et, dans ce moment, la peur de l'étranger devait, ce
semble, le faire cesser. Mais les Fabius se distinguèrent
entre tous : les luttes intestines leur avaient
aliéné l'affection du peuple, ils veulent la
reconquérir dans ce combat. Tome XXXIV, 2ème partie : "Periochae" transmises par les manuscrits (Periochae 70-142) et par le papyrus d'Oxyrhynchos On
maltraite les licteurs, on brise leurs faisceaux, et les
consuls sont repoussés du forum dans la curie, sans
savoir jusqu'où Voléron pousserait sa victoire. Dès que l'ennemi fut arrivé sur le territoire
de Rome, les consuls marchèrent à sa rencontre. Levant
ensuite les yeux vers le tribunal : "Appius,
s'écrie-t-il, par ce sang, je dévoue ta
tête aux dieux infernaux." (7) Le plus influent d'entre eux tous était Appius,
que soutenait la faveur populaire; il avait si
complètement revêtu un nouveau caractère,
que, de cruel et implacable persécuteur du peuple, il en
était devenu tout à coup le courtisan, et captait
ses moindres faveurs. (7) Icilius et Numitorius soulèvent le corps
sanglant, et, le montrant au peuple, ils déplorent le
crime d'Appius, cette beauté funeste, et la cruelle
nécessité où s'est trouvé
réduit un père. Cette confiance devint telle qu'apercevant un
jour des troupeaux à une grande distance de
Crémère, et sans s'inquiéter de quelques
soldats ennemis qui se montraient épars dans la plaine,
ils quittent leur position, (6) et, dans leur
imprévoyance, s'élancent en désordre
au-delà de l'embuscade placée dans le voisinage
du chemin; puis se répandent dans la campagne pour
rassembler le bétail que la frayeur a, comme
d'ordinaire, dispersé çà et là. (14) L'appui ne manquera pas au
courage; tous les tribuns sont d'accord; point d'ennemis
à redouter, point de périls au-dehors; les dieux
ont pourvu, l'année précédente, à
la sûre défense de la liberté." L'armée s'ébranle; mais les Volsques et les
Èques s'indignent que des armées victorieuses
cherchent leur salut derrière des retranchements
plutôt que dans leur courage et dans leurs armes. HISTOIRE. Florus en fait mention dans son liv. (8) L'unique espoir du peuple romain, Lucius Quinctius,
cultivait, de l'autre côté du Tibre, et
vis-à-vis l'endroit où se trouve à
présent l'arsenal de nos navires, un champ de quatre
arpents, qui porte encore aujourd'hui le nom de "Pré de
Quinctius". On ne craignait pas seulement les ennemis, mais les
citoyens de Rome eux-mêmes : car le peuple
effrayé pouvait recevoir les rois dans la ville, et
acheter la paix au prix même de sa liberté. C est aux autres de veiller sur eux
et sur leurs enfants. (7) Les
livres de la Sibylle, consultés par les duumvirs
sacrés, répondirent qu'on était
menacé d'une nuée d'étrangers, qui
s'empareraient des hauteurs de la ville, pour y répandre
le carnage; ils recommandaient surtout de s'abstenir des
dissensions civiles. (7) Là-dessus des députés vinrent
à Rome de la part des Latins et des Herniques
féliciter le sénat et le peuple du retour de la
concorde; et, à cette occasion, ils portent au Capitole,
et offrent à Jupiter, très bon et très
grand, une couronne d'or d'un poids médiocre, comme les
fortunes de ce temps où la religion se parait de
piété plutôt que de magnificence. (4) Dès qu'il fut revêtu de sa magistrature,
assidu à son tribunal, il y déploya une
égale énergie pour contenir le peuple et
réprimander les patriciens. C'est après la mort des
deux consuls, quand la cité languissait, abattue dans la
confusion de toutes ses parties, qu'il eût
présenté cette loi spoliatrice de
l'autorité consulaire. Feignant de chercher
à faire réussir l'affaire qui paraissait les
avoir amenés, ils circonvenaient les jeunes patriciens
et sondaient leurs dispositions. (5) Ne
convenait-il pas mieux à tous, patriciens et
plébéiens, consuls, tribuns, dieux et hommes, de
protéger Rome par les armes, de courir au Capitole, de
délivrer et de rendre à la paix cette demeure
auguste de Jupiter très bon et très grand ? (6) Déjà ils allaient
atteindre le sommet de la colline, quand les ennemis prirent la
fuite. (7)
L'indignité de cette accusation répandue partout
et partout accueillie blessa vivement le consul. (14) Dès l'entrée en charge, Icilius demanda
au peuple et le peuple décréta l'amnistie pour
toute révolte contre les décemvirs. (12) Les
décemvirs, troublés de ce qu'ils voient et de ce
qu'ils apprennent de Rome, courent sur différents points
du camp, calmer l'agitation. (10) Elles formèrent
donc une conspiration : les mains refusèrent de
porter la nourriture à la bouche, la bouche de la
recevoir, les dents de la broyer. (8) Les consuls viennent s'asseoir sur leurs chaises
curules, et ordonnent aux licteurs de commencer
l'exécution. (4) La lutte s'engage furieuse. Il en périt trois cent six; c'est
un fait avéré. (13) Les
décemvirs se plaignent qu'on les dégrade et
protestent qu'ils ne déposeront point leur
autorité qu'on n'ait adopté les lois pour
l'établissement desquelles on les a
créés. (8) Lorsqu'on entendit, au forum, la voix du crieur qui
convoquait les sénateurs à se réunir
auprès des décemvirs, ce fut comme un
événement nouveau; car on avait, depuis
longtemps, négligé la coutume de prendre l'avis
du sénat : le peuple en fut dans
l'étonnement. C'étaient les esclaves, qu'Appius Herdonius appelait
à la liberté du haut du Capitole. (6) Cependant l'honneur avait
retenu près de lui Spurius Larcius et Titus Herminius,
tous deux distingués par leur naissance et par leur
courage. (9) Mais le
peuple rejeta dédaigneusement ce don, comme s'il y
voyait le prix de la royauté. Que ferez-vous si le peuple, voyant sa retraite sans effet, se
présente en armes ? "(7) Au nom des dieux, que voulez-vous ? Ils envoient donc des
ambassadeurs pour demander la paix. Histoire Romaine, Vol. Une table des matières dynamique permet d'accéder directement aux différents chapitres. (8) Les femmes
répètent, en les suivant avec des cris :
"Est-ce pour un pareil destin que l'on met au monde des
enfants ? (4) Appius fut envoyé contre les
Volsques; le sort assigna les Èques à Quinctius. Il échut à
Horatius, et Publicola partit pour aller faire la guerre aux
Véiens. 34 has title: Abreges des livres de l'Histoire romaine de Tite-Live. 5, 50, 1 (390 av. Jupiter, très bon
et très grand, Junon, reine des dieux, Minerve, les
autres dieux et déesses, sont
assiégés : un camp d'esclaves occupe les
pénates de la patrie ! (15)
Aussitôt après, la création de deux consuls
avec appel au peuple fut décrétée sur la
proposition de Marcus Duillius. Leurs bandes revenues sur leurs pas, et,
à mesure qu'elles s'éloignaient de la capitale
ennemie, conduites avec plus de négligence, rencontrent
le consul Lucrétius, éclairé de longue
main sur leur marche, formé en bataille et
disposé au combat.
Les Bons Amis Film,
Prix Camion Semi Remorque,
Les Surfaces Et Les Volumes,
Tribunal Evry Jugement,
Surveillant En 5 Lettres,
Daiwa Freams 4000,
Collier Anti Chant Coq,
Synonyme De Répétitif,
Recharger Pierre De Lune Au Soleil,
Fin De Cdd Contractuel Fonction Publique Prime,